Le sommet “pour la paix” en Égypte voué à l’échec
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Le sommet “pour la paix” en Égypte voué à l’échec

Samedi 21 octobre, 15 jours après les affrontements entre Israël et le groupe Hamas, le président égyptien a réuni à Caire 30 participants, des représentants des pays arabes, occidentaux, africains, de l’autorité palestinienne et des Organisations Internationales autour d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. 

Le samedi 7 octobre dernier, le groupe Hamas a attaqué par surprise l’État Hébreux qui a fait environ 1400 morts en Israël, dès lors ce dernier n’a pas arrêté d’utiliser ces armes de guerre contre la Palestine, plus particulièrement à Gaza. C’était le début des hostilités dans la région du Moyen-Orient. Les frappes israéliennes jusqu’à aujourd’hui ont fait plus de 5 000 morts à Gaza. 

Les agressivités ont été vues par le monde à travers les médias internationaux, mais la communauté internationale reste indifférente à ce conflit. Elle est incapable d’intervenir pour régler cette crise, à la lumière de l’intransigeance israélienne et de la partialité occidentale envers Tel Aviv; c’est pour cela l’Egypte a proposé la tenue d’un sommet international qui rassembla un certain nombre d’acteurs de la communauté internationale pour atteindre plus atteindre plusieurs objectifs, a déclaré Mohamed Khairat ancien ministre adjoint des Affaires étrangères et ancien ambassadeur d’Égypte en Australie. 

Le sommet pour la paix du 21 octobre a été organisé sous l’égide du président Égyptien Abdel Fattah Al-Sissi dans le but de trouver un accord sur l’arrêt des combats dans la bande de Gaza et Israël. Ce sommet avait aussi pour objectif d’organiser la rentrée de l’aide humanitaire de manière durable à la bande Gaza, de lever le blocus imposé à l’enclave palestinienne et, enfin, reprendre les discussions politiques pour conduire à une solution. Le sommet s’est déroulé en l’absence totale des représentants des États-Unis, de l’Iran et d’Israël. 

La divergence des participants au cours du sommet a paralysé la rencontre 

Chaque participant avait une position différente concernant les hostilités entre Israël et le groupe Hamas. L’occident se penche du côté d’Israël et le monde arabe du côté du Hamas. D’une part, les pays occidentaux refusent de condamner Israël tout en insistant sur la condamnation du Hamas. D’autre part, les pays arabes rejettent les condamnations occidentales en qualifiant le Hamas de “mouvement de résistance”. La majorité des représentants européens ont insisté sur le droit d’Israël à se protéger après l’offensive, et réclamaient, selon des diplomates arabes, “un appel à la libération des otages” enlevés par le Hamas. 

Le ministre israélien des Affaires étrangères, pour sa part, a jugé “regrettable que même face à ces atrocités, certains trouvent difficile de condamner le terrorisme”. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Gutierres œuvrant pour la paix et la sécurité dans le monde présent à cette rencontre, appelle les concernés à agir vite pour mettre fin au cauchemar et à l’acheminement d’une aide humanitaire soutenue à Gaza.

Ce sommet pour la paix n’a pas eu le résultat escompté à cause des divergences des acteurs présents et l’absence de plusieurs représentants de première importance. Les USA et les pays occidentaux soutenant Israël n’ont pas encore appelé à cessez-le-feu, une position rejetée par les États arabes qui réclament l’arrêt des hostilités.

Milka Zamor

 

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