Le conflit Israélo-palestinien : le contraste de la communauté internationale
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Le conflit Israélo-palestinien : le contraste de la communauté internationale

Après la guerre en Ukraine, la reprise des hostilités entre Israël et Palestine fait surgir une communauté internationale toujours fracturée en plusieurs morceaux.
Dans la matinée du 7 octobre 2023, une série d’attaques a été dirigée contre l’Israël depuis la Bande de Gaza lors d’un festival de musique juive réunissant des jeunes. En réaction à l’attaque la plus meurtrière qu’a connue Israël sur son territoire depuis le conflit opposant les deux pays, le premier
ministre Israélien Benjamin Netanyahu s’est déclaré en guerre contre la Palestine.

Vive réaction de la communauté internationale


À l’international, les réactions ne cessent de se multiplier. Des divergences de positions : solidarités, condamnations et médiation, la communauté internationale se divise sur la question. D’un côté, dans un communiqué commun, les États-Unis, la France, l’Allemagne, l’Angleterre et l’Italie ont exprimé leur soutien à l’État hébreu en voulant soutenir « ses efforts pour se défendre » et ils condamnent « sans ambiguïté possible le Hamas et ses actes terroristes révoltants » selon le communiqué.
De l’autre côté, des pays arabo-musulmans se sont montrés furieux contre Tel-Aviv en sympathisant avec Hamas. L’Arabie-Saoudite, le Qatar, et l’Iran, l’Algérie sont les premiers à apporter leur solidarité aux Palestiniens en désignant Israël pour seul responsable en raison de ses provocations répétées et de la privatisation des droits des Palestiniens.
« L’Iran soutient la légitime défense de la nation palestinienne », a déclaré dimanche le président Ebrahim Raïssi.
« Le régime sioniste et ses partisans doivent être tenus pour responsables dans cette affaire » a-t-il précisé.
Si un groupe se solidarise et l’autre se montre hostile, la Russie, la Turquie et la Chine font la médiation dans ce conflit en demandant un cessez-le-feu immédiat.

Moscou, Ankara et Pékin appellent à un cessez-le-feu


Pendant que Washington annonce avoir envoyé des matériels pour alimenter les forces israéliennes,
Moscou craint un risque élevé du conflit par l’entrée d’une force tierce. Le chef de la diplomatie russe,
Sergüe Lavrov, a affirmé que seule la création d’un État Palestine est la solution au conflit entre les deux pays.
« Nous insistons sur le fait qu’il convient d’éviter toute mesure susceptible d’aggraver les tensions dans
la région, d’entraîner de nouvelles effusions de sang » a déclaré le président Turc Recep Tayyip Erdogan.
La Chine qui jouait la médiation dans le rapprochement de Téhéran et Riyad, se montre très préoccupée
par ce conflit et affirme sa volonté de porter sa contribution dans la résolution du conflit Israélo-palestinien.
Selon le ministère des Affaires étrangères chinois, « Les affrontements répétés entre la Palestine et Israël démontrent pleinement que la stagnation à long terme du processus de paix n’est pas durable.
L’issue fondamentale du conflit israélo-palestinien réside dans la mise en œuvre de la solution dite à
deux États et dans la création d’un État palestinien indépendant ».


Christophane J. DORVIL

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