L’accès à la pilule abortive est soutenu
La cour suprême maintient l’accès à la pilule abortive
Les débats sur l’avortement, sujet de controverse dans la société américaine, se poursuivent dans les instances judiciaires. Ce vendredi, la Cour suprême des États-Unis a maintenu temporairement l’accès à la pilule abortive. Une décision qui suspend les suspensions des restrictions prises par les tribunaux inférieurs.
Une semaine avant, des milliers de manifestants avaient occupé les rues dans quelques grandes villes du pays, notamment à Washington devant la cour suprême pour continuer à revendiquer leur droit à l’avortement. L’interdiction de l’interruption volontaire d’une grossesse, en juin dernier, avait créé une grande polémique dans les rues comme dans les cours de justice où s’opposent républicains conservateurs et démocrates. Plus d’une vingtaine d’Etats avaient prohibé l’IVG au-delà de 6 mois de grossesse, tandis qu’une quinzaine d’autres étaient prêts à accueillir les femmes touchées par ses restrictions.
Hissant leur bannière sur laquelle est inscrite la devise « My body, My choice » (mon corps, mon choix), les femmes n’ont jamais cessé de manifester leur colère contre les restrictions de l’IVG. La semaine dernière, l’Etat de Floride a promulgué une nouvelle loi interdisant l’IVG après 6 semaines de grossesse contre 15 auparavant. Du même coup, il a interdit l’accès à la pilule abortive (en l’occurrence la Mifépristone). Une dernière goutte qui a fait déborder le vase de colère chez les principales concernées. A cet effet, l’administration Joe Biden a saisi alors la Cour suprême, pour continuer à défendre les droits des femmes à l’avortement devant les tribunaux.
En effet, ce vendredi, la Cour suprême a rendu public la décision de maintenir temporairement l’accès à la pilule abortive, suspendant ainsi les restrictions prises par les tribunaux intérieurs. C’est une étape primordiale dans la lutte en faveur de l’avortement. Rappelons que c’est cette même cour qui avait annulé la garantie constitutionnelle à l’IVG en juin 2022. Les démocrates ont fait de l’avortement leur cheval de bataille, et promettent de ne pas abandonner jusqu’à la victoire finale.
La rédaction
