Élections présidentielles en Argentine : le centre gauche et l’extrême droite s’affronteront au second Tour
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Élections présidentielles en Argentine : le centre gauche et l’extrême droite s’affronteront au second Tour


Ce dimanche 22 octobre 2023, les Argentins se sont rendus aux urnes pour élire un nouveau président à la tête du pays. En effet, Sergio Massa, actuel ministre de l’Économie, et l’ancien chanteur du rock et populiste ultralibéral, Javier Milei ont rendez-vous pour un second tour qui se tiendra le dimanche 19 novembre prochain.

Malgré un bilan négatif de l’économie d’Argentine, le ministre de l’Économie, homme du centre gauche, Sergio Massa est arrivé en tête avec 36,6 % des voix, suivi de l’ancien chanteur du Rock, ultralibéral Javier Milei avec 30 % des voix.

Deux visions antagonistes du pouvoir sont au rendez-vous pour disputer le duel du second tour. Secouée par des crises depuis des décennies, l’Argentine devra élire son nouveau chef d’État le 10 décembre prochain. Les défis à relever sont nombreux pour le nouveau locataire de la Casa Rosada, avec une inflation galopante de 140 % de pourcentage, le pays est en troisième position de la région derrière le Venezuela et le Pérou. Javier Milei 53 ans d’âge, se présente depuis deux ans comme « l’homme antisystème » et s’est souvent qualifié de la « solution unique » pour un pays en crise depuis plus de 40 ans.

Qui est Javier Milei ?

Ancien chanteur du rock, il s’est lancé dans la politique en 2021 et est devenu député à Buenos-Aires la même année. « Il a rapidement gagné en popularité grâce à ses propositions radicales. Il promet entre autres de « tronçonner » l’État en privatisant les services publics et en dérégulant l’économie. Pour lutter contre l’inflation, il propose même la « dollarisation » de l’économie argentine, c’est-à-dire remplacer le peso par le dollar américain. Il est aussi un fervent négationniste de toute responsabilité de l’homme dans le changement climatique. » Peut-on lire dans un article du Capital. 

À l’instar de l’ancien président américain Donald Trump et celui du Brésil, Jair Bolsonaro, le candidat populiste de droite, est vulgaire et insultant à la fois. Il s’est même réclamé d’être un fervent admirateur de Trump et de Bolsonaro.

Christophane J. DORVIL

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