L’industrie nucléaire iranienne, le bouc émissaire pour la réélection de Trump aux États-Unis
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L’industrie nucléaire iranienne, le bouc émissaire pour la réélection de Trump aux États-Unis

Pour avoir la confiance de l’électorat américain, les acteurs jouent toute leur carte, juste pour arriver à la suprématie politique de la bannière étoilée. Tant d’autres sont passés par là, on peut citer quelques-uns comme Franklin Delano Roosevelt, arriver au pouvoir après la crise ou le crash de 1929 ; qui d’après l’histoire de l’humanité est la plus grande crise économique que le monde ai jamais connu dans toute son histoire.

Plus près de nous Georges W. Bush avec l’attentat du 11 septembre contre les deux tours jumelles, ainsi que la guerre d’Irak sous prétexte que Saddam possédait des armes nucléaires et soutenait les terroristes dans la zone. En 2008 la crise immobilière a permis la montée D’Obama au pouvoir. En 2011, après la mort d’un Ben Laden, un personnage fictif, un code de mission avec lequel ils ont berné le monde entier selon Asange. Aujourd’hui c’est le tour de Donald Trump de faire usage de cette arme si puissante qui a déjà donné des résultats surprenants. Voulant tenter sa chance, en utilisant cette arme il se heurte à un Iran qui n’est pas un bon client, comme le guide l’a dit dans ces récentes déclarations. L’industrie nucléaire n’est pas la première convoitise perpétrée contre l’Iran, selon Yves Lacoste dans son ouvrage titré la géopolitique du pétrole ; il démontre la convoitise des pays de l’occident pour le pétrole iranien plus précisément les Etats-Unis et l’Angleterre. Il vient à dire que l’Iran depuis le XXe siècle fait l’objet de convoitise.

Donald Trump

En juillet 2015, l’accord sur le nucléaire iranien qui prévoit la limitation du programme nucléaire iranien pour la levée des sanctions économiques internationales contre le pays, il l’a jugé épouvantable, en est sorti et a délivré les sanctions tout en disant qu’il voulait discuter sans condition préalable. Avec cette stratégie Trump et consort devrait pouvoir mettre les iraniens à genoux et donc pouvoir, avec eux, le programme balistique ou selon un spécialiste des relations internationales Nicole Bacharan; il est pris dans une contradiction. Ainsi le président Donald Trump a toujours affirmé qu’il pouvait mettre la pression avec la meilleure armée du monde, il aime beaucoup les menaces d’actions militaires.

Guide Ali Khamenei

Quel est le point de vue de la Chine et de la Russie, envahissant-ils l’Iran ?
Marc Semo analyste des relations internationales nous a répondu, oui c’est possible, mais avec des nuances aussi bien que Pékin et Moscou sont parmi les signataires de l’accord de juillet 2015, les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité plus l’Allemagne avec Téhéran veux le maintenir en vigueur; sans pour autant être vraiment à même de compenser les sanctions américaines. Cependant si l’Iran à son tour sortait de l’accord en reprenant l’enrichissement d’uranium au plus haut niveau, la Russie aussi bien que la La Chine serait très embarrassée.

Une solution pacifique est-elle-possible ? Makinsky chercheurs, Directeur général d’ageromys international et analystes spécialisés dans les relations Orient-Occident, déclarent qu’une solution est possible malgré qu’Iran se trouve entre le marteau et l’enclume il veut activer qu’il est dur et qu’ il ne faut pas croiser les bras. Comme je l’avais dit dans l’émission Tout sur les RI (relations internationales) avec le jeune analyste des événements internationaux Charlotin Roodelin : ” la politique de la pression maximale n’est pas bien réfléchie s’ils veulent les iraniens autour de la table des négociations et d’accepter de nouvelle contrainte, toute concession serait considérée comme une capitulation “. Si l’Iran, capitule une fois, tout le monde en tirera la conclusion que les Iraniens peuvent capituler. Les iraniens ne cèderont jamais à cette campagne de pression, peu importe sa difficulté, car ils ne peuvent pas se permettre sur le long terme. Ils doivent être dur, menacer de riposte mais se présenter aussi en raisonnables. Le Guide Ali Khamenei rappelle qu’ils ne tireront jamais la première frappe mais qu’ils riposteront en cas d’attaque ce dont il ne doute pas une seconde. Les iraniens n’ont pas d’intérêt à une escalade des tensions, de l’autre côté une guerre ne sera pas bénéfique pour les États-Unis. Ceci nous aide à tirer cette conclusion qu’une solution pacifique entre les deux acteurs est possible et elle sera dans leurs avantages. Il faut signaler que la possibilité de guerre est moindre.

Charlotin Roodelin

Ce conflit a pour finalité la réélection de Trump et la signature d’un nouvel accord nucléaire entre l’Iran et les États-Unis. Donald Trump, actuel président américain ; veut bien avoir la confiance de son électorat à savoir les citoyens américains, faut-il toujours avoir un bouc émissaire à sacrifier pour gagner une élection aux États-Unis ?
Quelle autre saga nous réserve-t-il Donald Trump dans les jours avenir ?

Rédaction Camille jean-Dilha
Etudiant en relations internationales (INAGHEI) niveau III
Etudiant en science Juridique (EDSEG)e

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