Le Brexit, l’énigme qui se procure une place conséquente sur la scène internationale, plus précisément l’Europe
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Le Brexit, l’énigme qui se procure une place conséquente sur la scène internationale, plus précisément l’Europe

Quel est l’origine, les enjeux et les conséquences du Brexit pour la Grande-Bretagne et l’Union Européenne. Au printemps 2016, le premier ministre britannique David Cameron, lors de la campagne électorale, a promis aux Britanniques un référendum sur le maintien ou non de la Grande-Bretagne dans l’Union Européenne (UE); et le premier ministre a brandit l’article 50 sur le Le traité de l’Union européenne qui stipule : << que tout pays faisant partie de l’union peut se retirer conformément à ses règles constitutionnelles.>>

Cette campagne a été très grossière car les partis politiques ont grandement investi dans la campagne.; le premier ministre conservateur David Cameron a fait campagne pour le maintien de la Grande-Bretagne dans l’UE ,le parti UKIP de Nigel Farage a fait campagne pour la sortie dans l’UE et le parti travailliste de Jeremy Corbyn n’avait pas de position claire. En effet, Le premier ministre a annoncé que le référendum aura lieu le 23 juin 2016.

À la surprise générale, le “congé” l’a remporté avec un pourcentage de 51,09 % et une participation de 72 % de la population britannique un record pour le pays. Le premier ministre a démissionné car il avait fait campagne pour le maintien et s’est vu remplacé par l’ex ministre intérieur Théresa May.

Cette dernière n’a pas pris de position publique sur le Brexit lors du référendum, celà prouve la dissension qui existe au sein du parti conservateur.

On avancait que le Brexit allait passer comme une lettre à la poste, car au préalable on voulait museler le parlement britannique sur la question du Brexit, mais sans compter sur cette britannique Gina Miller, qui a tenté une action en justice contre le gouvernement devant la Cour suprême britannique pour que ce dernier ait l’aval du parlement pour justifier le Brexit. La femme a eu gain de cause.

Pour pouvoir négocier à bien le Brexit, la première ministre a convoqué de nouvelle élection pour conforter sa majorité au parlement pour pouvoir justifier le Brexit en toute quiétude. Malheureusement, les élections ont été très serrées et le parti conservateur doit faire alliance avec un parti conservateur unioniste écossais pour avoir la majorité.

Avant d’aller plus loin, il faut comprendre aussi que la Grande-Bretagne historiquement n’a pas été favorable à l’UE et ne faisait pas partie de la zone Euro car les Britanniques sont très attachés à leur souveraineté.

Cependant sortir de l’UE n’est pas choisi car aisée on doit trouver un accord sur les plus de 3 millions européens qui se trouvent sur le sol Britannique, de plus la Grande-Bretagne doit régler une facture d’une cinquantaine milliards d’ euro dû à l’engagement pris par cette dernière sur la question budgétaire de l’union pour l’échéance 2014-2020; enfin sur la question de la frontière avec l’Irlande du nord le backstop. C’est aussi compliqué pour l’UE car le Royaume-Uni est l’une des trois puissances de l’union, et la ville de Londres est une des plus importantes places financières au monde. En outre le Royaume-Uni entretenait une des armées régulières les plus conséquentes enfin c’est un partenaire privilégié des USA.

L’enjeu de tout cela, est que ni le Royaume-Uni ni l’UE ne veut pas le spectre d’un no deal car c’est pas dans l’intérêt des deux car les Britanniques veulent se maintenir dans l’Union douanière de l’UE pour conserver sa place importante dans l’économie mondiale. Cependant, l’UE n’est pas trop favorable car le Royaume-Uni ne veut pas passer à la caisse pour ses engagements budgétaires vis à vis de l’union.

Après moult négociations aussi houleuses que longues, l’article 50 qui devait être sanctionné le 29 mars 2019 a été prolongé pendant plusieurs reprises car tous les accords qui ont été trouvés par Madame May et l’UE ont été rejetés par le parlement Britannique qui selon ces derniers mettaient la Grande-Bretagne en position de faiblesse face à l’UE. Après trois refus Théresa May a dû se retirer larmes aux yeux devant l’imbroglio politico-institutionnel qu’est le Brexit et elle fut remplacé par l’ex Maire de Londres ancien Ministre des affaires étrangères Boris Johnson.

Bo jo comme on l’appelle affectueusement menace de quitter l’UE sans accord le 31 octobre mais sans compter sur le parlement devant le refus du parlement Britannique qui, selon certain, voit derrière cette tentative une manière de passer en force avec le no deal mais le 3 septembre le parlement vote une loi anti “no deal” ce qui doit aussi le renvoi de plusieurs députés conservateurs par le premier ministre qui est aussi Chef du parti conservateur du fait le vote pour la loi anti “no deal”.

Le premier ministre britannique a entamé des négociations pour renégocier l’accord trouvé avec May ce que l’UE n’est pas des rounds de négociations ont déjà commencé.

Dans la nourriture plus grand secret, le gouvernement britannique a orchestré une enquête sur les conséquences pour la population britannique, l’enquête se révèle très préoccupante car il aura des pénuries de médicaments, de et de personnel de santé pour le Royaume-Uni. En conclusion ni l’UE, ni le Royaume-Uni aura beaucoup à perdre dans un divorce non négocié et aussi un mauvais accord.

Wilfrid-Joseph

Finissant en Relations International

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