Comme c’est le cas tous les 4 ans, les élections présidentielles américaines tiennent le monde entier au diapason car il s’agit de la première démocratie; et la communauté internationale a les yeux fixés sur le pays de l’oncle Sam pour savoir qui sera le chef de fil du monde occidental pour les 4 prochaines années à venir.
Depuis les premières élections présidentielles de 1788-1789, les États-Unis compteront bientôt leur 59e élection, à partir du mardi précédant le premier lundi du mois de novembre, soit le 3 novembre 2020- connu sous l’appellation d”Election Day”. Dans le but d’être éligibles pour ces élections, il faut d’abord:
▪ être américain de naissance
▪️être âgé au moins de 35 ans
▪️avoir vécu 14 ans aux États-Unis.
Les élections présidentielles de 2020 seront gravées dans les annales de l’histoire des États-Unis, compte tenu le contexte marqué dans un premier temps, par la COVID-19 qui y a occasionné des milliers de morts , ainsi que par le mouvement “Black lives matter” qui dénonce les violences policières à l’égard de la communauté afro-américaine. Ces élections opposeront le duo républicain de Donald Trump et Mike Pence, respectivement Président et Vice-président; versus le couple démocrate Joe Biden et la sénatrice de la Californie la talentueuse Kamala Harris , ayant 36 ans au congrès comme sénateur du Delaware, Vice-président durant les deux mandats de Barack Obama (2008-2016) et candidat malheureux des primaires démocrates de 1988 et de 2008, Biden a comme colistière Harris, qui a eu une brillante carrière de Juge fédéral.
La convention des deux partis politiques américains se sont tenues la semaine écoulée. Celle des démocrates qui devait souder la base du parti, qui a retenu son poulain (Joe Biden) pour pouvoir espérer une hypothétique victoire contre Trump en novembre, s’est carrément mal déroulé car voulant joué sur les républicains modérés et les anti-Trump, on a accordé la parole à des anciens élus républicains au détriment de l’aile progressiste du parti, ce qui constitue une erreur stratégique de la part du parti démocrate car une convention est faite pour mobiliser sa base (son électorat). On se rappelle des mésaventures de Jhon Kerry lors des élections de 2004, on a vu une campagne mal organisé.
Alexandria-Ocortez qui est une étoile montante du parti s’était attribuée un maigre temps pour son discours; d’où l’importance de cette phrase qui lui est chère: “Dans un autre pays, autre que les États-Unis, moi et Joe Biden ne feront pas partie d’un même parti politique”. Les candidats malheureux de la primaire démocrate ont vu une grande partie de leur électorat voter pour le candidat du “Grennparty” en l’occurrence Howie Hawkins. D’où cet interrogation: est-ce que Hawkins sera le nouveau “Ross Pérot” de l’élection présidentielle de 1992 qui a coûté la réélection de Bush-père. Et ce qui fait, bien sûr, les affaires de Trump.
De son coté, ce dernier a, tant bien que mal, réalisé ses promesses de campagne. Tout d’abord, il a retiré les États-Unis dans l’Accord sur le nucléaire iranien. Ensuite, il a renégocié les accords de libre-échange avec les voisins nord-américain (Canada et Mexique). Il a fait voter l’interdiction de rentrer sur le sol américain pour six (6) pays musulmans. En outre, il a tenté tant bien même la construction du mur entre les États-Unis et le Mexique; en plus d’avoir amorcé une guerre commerciale contre l’Empire du milieu. Constatant l’erreur démocrate, Trump ne parle qu’à sa base acquise à sa cause; dont les violences engendrés par les manifestations de “Black lives matter” ne font que se renforcer ,car celle-ci se porte garant de l’ordre et de la justice ce que son adversaire démocrate lui reproche.
Pour les démocrates, Trump alimente les violences.Les États-pivot seront cruciaux lors de cette 59e élection présidentielle étasunisienne tels que le Michigan, la Pennsylvanie, la Wisconsin et la fameuse Floride ayant été l’objet d’un coup de maître de Biden qui a pensé y faire campagne en personne dans ces États-clés. Pour certains qui pensent que le mouvement engendré par Black lives matter pourrait coûter la réélection de Trump, nous disons que tout n’est pas encore joué, car l’électorat noir représente seulement 12%.
Il est certes complètement acquis au démocrate et il faut noter que les États-Unis est un pays profondément et historiquement raciste. Trump détient de grande chance pour gagner en novembre prochain, car il a su rallier à sa cause le vote crucial des religieux américains en plaçant l’ambassade des USA en Israël, à Jérusalem. En outre, il a eu une politique très agressive à l’égard du Venezuela et de Cuba…ce qui plaît à l’électorat hispanique de la Floride. Ensuite, il a toujours été en Accord avec sa base d’où son slogan de campagne “Keep America Great again”.
Par ailleurs, la Covid-19 a porté un coup fatal à la réélection de Trump car ses victoires politiques tels que l’économie et la baisse considérable du chômage, ont été frappées de plein fouet par la pandémie, même si les États-Unis ne sont pas les seuls à en avoir payer un lourd tribu. C’est une aubaine pour lui. Déjà on considère Biden comme le candidat démocrate des élections présidentielles de 1988 en la personne de Michael Dukakis comme étant le pire candidat démocrate.
Les élections présidentielles américaines sont programmées pour le mardi 3 novembre 2020 prochain, à l’issue de laquelle le 46e président des États-Unis sera élu. Qui sera l’élu ? Trump a de grande chance de se faire réélire…seuls les 270 délégués en décideront ce jour là.
Wilfrid Joseph
Pour offrir les meilleures expériences, Tout sur les RI utilise des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.